Connaissez-vous le porc Berkshire ? Non ? Et bien, voici un petit résumé de son histoire.
Au XVIIIe siècle, le porc Berkshire est la première race porcine qui bénéficie du statut de race pur-sang, ce qui en fait une des plus anciennes.
Le porc Berkshire a été introduit aux États-unis au début du 19e siècle, par bateau. Du fait que la race ne tire pas son origine d’Amérique, malheureusement ça joue contre elle pour sa génétique. En effet, la consanguinité provoque des malformations comme : Les pattes croches, les porcelets qui n’ont pas le palais bien formé ( ce qui les empêche de téter )etc. De là, l’importance de tenir des registres de nos reproducteurs.
Le porc Berkshire est de taille moyenne. Il est noir, avec les 4 pattes blanches, le bout de la queue et une tache sur le front. Sa tête est massive, avec un museau ( groin ) court et un peu retroussé. Ses oreilles sont droites ou parfois légèrement courbées. Le porc Berkshire a un dos musclé et ses pattes sont un peu plus courtes que le porc traditionnel.
Ce qu’il faut savoir, ( pour les fins gourmets ), c’est surtout la qualité de sa viande. En effet, le porc Berkshire a la renommé d’avoir le persillage parfait pour garder toute sa tendreté. De plus, il perd très peu de poids lors de sa cuisson. Il correspond à une demande chez les restaurateurs de haute gastronomie. Il est également bien apprécié dans d’autre pays et entre autre chez les japonais, qui l’apprécient pour sa tendreté, sa jutosité et sa saveur. Ils l’appellent le « kurobuta ».